Ici, les Khmers rouges. (…) On peut bien entendu se demander pourquoi la quasi-totalité des habitants de la capitale mais aussi des autres villes, furent évacués (…) La réponse est donnée par Ieng Sary le 17 septembre 1975, qui faisait de cette évacuation une « décision capitale » de la révolution était que l’ennemi comptait, pour revenir au pouvoir au bout de six mois, sur l’incapacité du nouveau régime à nourrir la population nouvellement « libérée ». La conférence accepte une demande chinoise selon laquelle, après un cessez-le-feu, le retrait des forces vietnamiennes et des élections supervisées par l’ONU, laes Khmers rouges ne devraient pas être désarmés. Une forte proportion de l’actuelle classe politique et la quasi totalité de l’administration locale sont constitués de personnes "récupérées" de l’ancienne administration des Khmers rouges : il n’y avait personne d’autre à qui faire appel. « Quel que soit le nombre de victimes des Khmer rouges, il reste du même ordre que celui de l’intervention américaine. Cette attitude fit le lit de l’élite du parti prochinoise, bourgeoise et urbaine, quasiment épargnée par la répression jusqu’en 1967… Depuis le début des années 1960, dans le cadre de la guerre du Viët Nam, des unités des forces spéciales américaines effectuaient des missions secrètes de reconnaissance en territoire cambodgien et posaient des mines. 15 juillet : premier retrait partiel de troupes vietnamiennes. Mais la délégation du Kampuchea Démocratique-GNC reste en place. Pourquoi la Bosnie ? Il exploita la dévastation et le massacre de civils comme prétexte tant à sa politique extrémiste et brutale qu’à l’épuration des communistes modérés et des sihanoukistes… Pendant les premières années de la guerre du Cambodge, sihanoukistes, modérés et communistes provietnamiens prédominaient dans ce qui était une insurrection de factions… En 1973, les Etats-Unis retirèrent leurs troupes du Viêt Nam et dirigèrent leur aviation sur le Cambodge… La même année, l’ancien conseiller de Sihanouk, Charles Meyer, accusa l’armée de l’air américaine de « saccage systématique de paisibles et ravissants villages qui disparaissaient les uns après les autres sous les bombes ou le napalm ». Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Une nation entière fut kidnappée, puis assiégée de l’intérieur… La « révolution » de Pol Pot n’aurait pas pu s’emparer du pouvoir sans la déstabilisation économique et militaire du Cambodge opérée par les Etats-Unis, qui débuta en 1966, après l’escalade américaine au Viêt Nam, et culmina en 1969-1973 avec les tapis de bombes largués par les B-52 américains sur la campagne cambodgienne. 7 janvier 1979 Grande offensive militaire des Vietnamiens, qui prennent Phnom Penh, oú ils mettent en place un gouvernement satellite. 11 août : réunion du GCKD « en territoire libéré ». • La plupart, pour ne pas dire tous, des dirigeants khmers rouges étaient des anciens enseignants : les jeunes recrues, qui furent employées en masse, étaient donc entourées de cadres sachant par expérience influencer et manipuler la jeunesse. 11 mars : le gouvernement de la RPK décide de recréer l’Université de Phnom Penh avec onze facultés. Deuxièmement, il faut savoir que les classes dirigeantes ne pratiquent le génocide que lorsqu’elles craignent des réactions violentes des masses. En ce qui concerne la baisse des salaires, certains adoucissements furent apportés (…) Au printemps 1967, la tendance était à la limitation de la « révolution culturelle » et à la mise en place de nouvelles formes de contrôle. : Quoi ? 28 avril : à Bangkok, symposium international sur le thème par lequel le premier ministre thailandais définit sa politique : "Indochine : d’une zone de guerre à une zone de commerce". Des affaires personnelles et des bouts de vêtements voletaient à travers les voies, comme ils voletaient au-dessus des fosses communes plus loin. 30 août : accord commercial KD-Thaïlande . Les incidents avec les forces communistes vietnamiennes encore présentes au Cambodge se multiplient. Cette structure secrète formée - par la Thaïlande, la Malaisie et Singapour est assistée par la CIA. 6 janvier : libération de Kompong Chant. Tous ceux qui possédaient une voiture ou autre « objet de luxe », tous ceux qui vivaient en zone urbaine ou avaient un métier moderne, tous ceux qui connaissaient ou travaillaient avec des étrangers, courraient un grave danger. 30 juillet : à son arrivée à Pékin, Sihanouk déclare que les Khmers rouges sont l’obstacle principal à une solution du drame cambodgien. 16 décembre : cinq divisions vietnamiennes (60000 hommes) entrent au KD (provinces de Takeo, Kam pot, Prey Veng et Svay Rieng) et rencontrent une résistance sérieuse. Pourquoi le Goulag en Russie ? Ben Kiernan écrit dans Le Monde du 28 mai 1998, « Pourquoi, au Cambodge et pas ailleurs, advint le génocide jusqu’alors, on me permettra cette sinistre expression, le plus « performant » du siècle, puisqu’il engloutit près d’un quart de la population totale d’un pays en quatre ans ? Seule OXFAM avait défié le Foreign Office (ministère des affaires étrangères - NDT) à Londres, qui avait menti en déclarant que les Vietnamiens bloquaient l’aide. 12 février : décision de créer une task force de l’ONU pour préparer une éventuelle opération au Cambodge. Il refuse. 10 mars : visite à Phnom Penh d’Edouard Shevardnadze, ministre des affaires étrangères de l’URSS. Bien que les exactions du régime aient été perpétrées à une échelle de masse entre 1975 et 1979, le Premier ministre actuel, Hun Sen, lui-même ancien cadre khmer rouge, a demandé qu’aucun autre suspect ne soit renvoyé devant le tribunal, mettant en avant de potentiels troubles dans le … La peur de leur retour devient générale dans le pays, mais aussi dans de nombreuses capitales occidentales. Pol Pot, arrivé à Pnom-Penh à la tête d’une guérilla paysanne, ne dispose alors dans les grandes villes d’aucun relai ni politique ni social, les classes moyennes ayant pris parti pour Lon Nol. II déclare Saloth Sâr alias Pol Pot et Ieng Sary coupables de crime de génocide et les condamne à la peine de mort part contumace. … 11-13 avril : première et unique réunion de « l’assamblée des représentants du peuple du Kampuchea ». Sihanouk est renversé en mars 1970 par un putsch des classes dominantes soutenu par les Etats-Unis et dirigé par Lon Nol. Des personnalités des trois pays indochinois y participent. Au moment auportone, le Viet-Nam vient libérer le Cambodge en renversant les Khmers Rouge. Or les crimes commis contre les Cambodgiens entre 1975 et 1979 l’ont été par d’autres Cambodgiens, rendant, selon certains, cette notion inopérante à propos du Cambodge. Septembre : deuxièrne vague de déportations massives. Les cent mille habitants évacuèrent la ville… Quiconque résistait était abattu… Les Khmers rouges nous donnaient l’impression de détester les gens des villes… Pol Pot avait défini un plan en huit points : 1- évacuation de la population de toutes les villes, 2- abolition de tous les marchés, 3- suppression de la monnaie du régime de Lon Nol et retrait de la monnaie révolutionnaire qui avait été imprimée, 4- sécularisation de tous les moines bouddhistes qui seront mis au travail dans les rizières, 5- exécution de tous les dirigeants du régime de Lon Nol en commençant par le haut de la hiérarchie, 6- création dans tout le pays de coopératives de type supérieur avec repas communaux, 7- expulsion de toute la population constituant la minorité vietnamienne, 8- envoi de troupes aux frontières, et surtout à la frontière vietnamienne. Environ 250 000 (sur 400 000) résidents d’origine vietnamienne quittent le pays. 20 août : important remaniement du gouvernement de la RPK. Les Khmers rouges ont chassé toute la population de la capitale, ainsi a commencé la première exode qui s’avérera plus tard en génocide. début janvier : prise du quartier général du FAN LPK à Ampil et des bases Khmers rouges de Nam Yun et Chong Bok. Le génocide cambodgien doit s'inscrire dans la mémoire collective de l'humanité. 2 avril : le GCKD décide de créer un organe permanent de coordination. Il est donc facile aux commentateurs de gloser sur l’étrangeté apparente d’un affrontement comme celui qui oppose la “Triple organisation de l’acier” et la “Troupe du million de héros” à Wuhan à l’été 1967 -en passant sous silence ou en ne voulant pas voir que le “million de héros” regroupe militaires et bureaucrates reprenant par la force, au canon, les usines et les écoles aux ouvriers et aux jeunes… Pas de successeur désigné. Le « polpotisme » était d’autant plus imprévu que l’on ignorait presque tout de l’histoire du communisme cambodgien. 28 mars : violents combats autour de Battambang. Elle pourrait dans ces conditions avoir la tentation de se rapprocher de Moscou et l’appareil dirigeant est probablement divisé à ce sujet. Évacuation de la population de la capitale par les khmers rouges. 12 avril : l’ambassadeur des États-Unis, John Gunther Dean et tout le personnel de l’ambassade quittent Phnom Penh par hélicoptères. Logiquement, si l’occident était contre le Vietnam pourquoi aide-t’il les khmers Rouges qui est ami avec le Viet-Nam et la Chine. 11 février : rencontre Sihanouk-Khieu Samphan à Pékin. Sihanouk déclare qu’il est désireux de rencontrer des représentants de la RPK. 1974-75 : le régime est incapable d’endiguer les grèves malgré une répression violente. Plusieurs centaines de milliers de personnes sont obligées de quitter les régions au Sud et à l’Est de Phnom Penh pour gagner le Nord-Ouest du pays. L’arrivée des Khmers rouges à Phnom Penh est accueillie par la population avec d’euphorie ; mais cela a tourné en drame à la fin de la journée du 17 avril 1975. 20 août : arrestation de Chhouk, vétéran du mouvement Issarak et membre du comité exécutif de la Zone Est. Le verdict de vendredi 16 novembre vient clore un long débat, Nuon Chea et Khieu Samphan se voyant infliger une deuxième condamnation à la prison à perpétuité. Il avait été huit fois premier ministre. Dans certaines régions contrôlées par les Polpotistes du PCK (régions 25 sous les ordres de Mok), le retrait des troupes communistes vietnamiennes est accéléré sous la pression de leurs anciens alliés Khmers. Le coprésident français souligne que « la communauté internationale ne peut se pencher indéfiniment sur le sort du Cambodge si les Cambodgiens n’ont pas la volonté politique d’aboutir ». Les Khmers rouges accueillis à Phnom-Penh. 16 juin : Ia Thailande répare la ligne de chemin de fer qui relie Aranyaprathet à la frontière cambodgienne. La réunion s’élargit par la suite aux pays de l’ASEAN, au Laos et au Vietnam. Le gouvernement est remplacé par un « comité suprême » de 7 personnes présidé par Sak Sutsakhan. 20 mai : première célébration de la "Journée de la haine" instituée par la RPK pour rendre hommage aux victimes du génocide organisé par Pol Pot. Pham Van Dong déclare que la situation au Cambodge est « irréversible ». Cet article est très intéressant même si plusieurs questions posées ici trouvent leur réponse dans le tome II du livre de Noam Chomsky : After the Cataclysm (que je m’étonne de ne pas trouver en référence). Des villages entiers étaient vides. 5 juin : à Pékin, Sihanouk reprend à son compte la position des Khmers rouges. 2 décembre : rassemblement à Snuol de plusieurs centaines de Khmers dissidents. Le génocide cambodgien : retrouvez l'actualité analysée et décryptée dans les articles de la rédaction de France Inter. 30 septembre : arrestation de Mey Pho, le plus vieux des communistes cambodgiens. De Marek Sliwinski, éditions l’Harmattan. « Rithy Panh : Pourquoi le Cambodge ? La classe ouvrière apparaît dans les villes comme la tête de la contestation. Dans « Les habits neufs du président Mao » de Simon Leys : « Le principe du « Grand bond en avant » était de résoudre le sous-développement industriel et économique du pays en substituant à l’équipement de base qui lui faisait encore largement défaut, ou ne s’implantait qu’avec une trop grande lenteur, les ressources humaines du pays entier, galvanisées par une impulsion unanime d’enthousiasme révolutionnaire. Elle fournit les moyens de transit, d’hébergement et de transport des dirigeants KD. Le Vietnam par contre reste dans le camp de la Russie. Dès que Phnom Penh a été vidé de sa population, le doute est né pour les autres composantes de la solidarité, qui ont tout d’abord cherché à démêler le vrai du faux sur ce qui était dit des Khmers rouges — avant de conclure que la réalité dépassait même la pire des propagandes US ! Selon le ministre indonésien des affaires étrangères, M. Ah Alatas, toute solution au conflit passe par le retrait des troupes vietnamiennes, l’adoption de mesures en vue d’empêcher le retour des pratiques de génocide du régime de Pol Pot et la fin de toute ingérence étrangère. Extrait du livre "Les clés du Cambodge", de Raoul M. Jennar. 8 juin : le Washington Post, citant un rapport au Forum International des ONG au Cambodge, annonce la fin des aides octroyées à l’EdC par les pays du bloc soviétique. Les bombardements radicalisent les paysans cambodgiens. Doe 100.000 à 250.000 personnes ont fui vers la Thaïlande. 14 juillet : à Bangkok, Ieng Sary s’efforce de normaliser les relations avec la Thaïlande. A Pnom Penh, le couvre-feu en vigueur (22 h-5h) depuis janvier 1979 est levé. 10 juillet : offensive vietnamienne dans le secteur des plantations. 1er janvier : Sihanouk, au moment de quitter la France, déclare qu’il abandonne ses efforts pour engager un dialogue avec Hanoï et qu’il est prêt à conduire une coalition anti-vietnamienne. 19 mars : la RPK lance un programme en faveur des déserteurs des forces du GCKD. Parmi les représentants du GNC, il y aura 2 Khmers rouges. 16 août : un rapport présenté à l’Assemblée nationale de la RPK indique qu’il y aurait eu 2,7 millions de morts sous le régime de Pol Pot. Ces forces fondamentales ne sont pas les régions, les cultures, les idéologies, les pays. Il dresse les plans des opérations, fixe les objectifs pour l’artillerie, demande par l’intermédiaire de la mission américaine à Phnom Penh des renforts, du matériel de guerre et des munitions, dirige des déplacements et des manœuvres de troupes. A la différence de l’URSS, si la poussée gauchiste-bureaucratique du “Grand Bond” a été pire encore que celle de la collectivisation de 1929-1930, le repli qui s’ensuit est beaucoup plus profond, et il est définitif. Elle arrive avec un premier vol chargé d’amener des secours dans la capitale. Pendant la guerre française de reconquête de la fin des années 40, 1 millions de personnes sont déportées. Décembre : incidents frontaliers avec la Thaïlande. Pour moi, entrer dans Phnom Penh, dans le silence nimbé d’une humidité grise, c’était comme entrer dans une ville de la taille de Manchester au lendemain d’un cataclysme nucléaire qui n’aurait épargné que les bâtiments. 2-4 décembre : première rencontre Sihanouk-Hun Sen à Fêre-en-Tardenois, près de Paris. Les grèves furent presque toujours brutalement réprimées par les gardiens d’usines, la police, les soldats et des nervis recrutés dans les bas-fonds. Le vaccin contre le Covid-19 va-t-il nous sauver rapidement de l’épidémie ? 8-25 avril : les combats sont très violents pendant toute cette période. 30 novembre : Lon Nol renouvelle son appel des 9 juillet et 9 octobre. 1er novembre : arrestation de Nong Suon, ministre de l’Agriculture. 2 août : les Vietnarniens restituent l’île de Poulo Way. 13 avril : les FAPLNK s’emparent de l’aéroport de Pochentong. La guerre est un terrain formidable pour le génocide. 8 septembre : importantes attaques aériennes vietnamiennes. Trois des quatre divisions présentes fin 1972 rentrent au Vietnam, la quatrième se déploie dans les régions frontalières de la province da Kompong Cham. A partir de 1960, l’escalade américaine au Viêt Nam rendit la neutralité de Sihanouk de plus en plus précaire, incitant celui-ci à orienter sa politique étrangère vers Hanoï et Pékin, tout en prenant des mesures toujours plus répressives contre la gauche cambodgienne populaire et rurale. Les troupes nord-vietnamiennes se retirent progressivement de l’intérieur du territoire cambodgien. De nombreux reportages font état d’une augmentation considérable de la corruption consécutive à la libéralisation de l’économie et à la reconnaissance de la propriété privée. Les troupes vietnamienne se retirent, sauf en certains endroits qui échapperont jusqu’en 1979 au contrôle du KD. Environ 100.000 tonnes de bombes furent larguées… Les Américains voulaient détruire les forces communistes vietnamiennes au Cambodge ou les refouler au Viêt Nam. Le communiqué final déclare que les troupes vietnamiennes se retireront du Cambodge « lorsque cessera la menace de l’expansionisme hégémonique chinois ». John Quigley, un juriste américain invité par le tribunal, est alors appelé à dire si, selon lui, les crimes commis peuvent globalement être définis comme un « génocide Â», selon les termes de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948. 3 août : de Bangkok, le Prince Ranariddh envoie un rapport à son père à Pékin signalant que 38 soldats de l’ANS ont été tués par les Khmers rouges. Le rapport précisait : « le Commandant L- Ondecker donnait, autour d’une carte d’état-major, des ordres et des conseils aux officiers cambodgiens au cours d’un combat à Kampolx ( mars 1971) ; cette révélation mit le Congrès Les autres grands crimes n’ont pas reçu plus d’explication. Le principal port du pays, Kompong Som, tomba le 18 avril… A leur arrivée, les Khmers rouges annoncèrent par haut-parleur que tout le monde devait partir pendant trois jours pour fuir un éventuel bombardement américain. 9-10 septembre : à Djakarta, MC Il. 20 septembre : des refugiés arrivés en Thaïlande adressent au Secrétairae général de l’ONU et au prince Sihanouk un mémoire décrivant les atrocités commises au Cambodge depuis le 17 avril. What is … Le génocide Cambodgien 2 MILLIONS DE VICTIMES Un mouvement politique partisan du régime communiste, appelé le mouvement des Khmers rouges est responsable de la mort de 2 millions de personnes entre 1975 et 1979 . (…) Des groupes d’ouvriers partisans des maoïstes furent créés, et avec l’aide des gardes rouges ils commencèrent à agir au niveau de la production par des purges visant les directions d’usines et les cadres syndicaux aussi bien que les autres travailleurs ayant « une idéologie bourgeoise ». Le sénateur John Kerry déclare que, malgré la déclaration Baker, les Khmers rouges demeurent les premiers bénéficiaires de la politique américaine. 2°) pourquoi ont-ils expulsé la population des villes ? 23 décembre : signature à Hanoï d’un pacte militaire Vietnam-RPK. 11 avril : la Thailande intégre la Task Force 80, chargée de la surveillance des camps de réfugiés et régulièrement acccusée de vols, viols et autres violences, dans une nouvelle unité, la DPPU : Displaced People Protection Unit. Surnommés quelques années plus tôt « Khmers rouges » par le roi Norodom Sihanouk, ils ont vaincu les partisans … Elle a entraîné plus de 100.000 civils dans sa retraite. Ils menacent de prolonger leur grève pendant un mois s’ils n’obtiennent pas gain de cause. 16/10/2020. 27 juin : affirmant que "les re’fugiés appartiennent à leurs leaders politiques", l’armée thaïlandaise veut ramener de force dans un camp Khmer rouge plus de 700 personnes qui avaient fui en avril des bases militaires KD. 30 octobre : le couvre-feu (21 h-5h) est rétabli à Phnom Penh. Pour la deuxième fois, elle sera reconstituée avec l’aide de la Chine, de la Thaïlande, des USA, de la Grande-Bretagne et de certains de leurs alliés. Le Parlement français, soucieux de ne pas introduire de discrimination dans les exactions commises à l'encontre de la race humaine, s'honorera en votant la reconnaissance publique par la France du génocide perpétré à l'encontre du peuple cambodgien … Pour comprendre ce qui s’est réellement passé, il faut d’abord prendre en compte que nous sommes dans la Chine convalescente sortant du soi-disant “Grand Bond”. Une « note explicative informelle » est fournie par Raffeudin Ahmed. Les grèves de 1967 s’étendirent bientôt aux autres régions industrielles et, pour la première fois depuis 1926-27, la classe ouvrière chinoise entra en action pour défendre ses intérêts de classe immédiats, pour s’opposer à l’accroissement de son exploitation par l’amputation de ses salaires. 9 octobre : Lon Nol réitère son appel du 9 juillet. « (…) Deux phases distinctes peuvent être clairement délimitées dans la Révolution culturelle, commencée officiellement le 18 août 1966 avec le meeting de masse de Pékin. Le Cambodge avait été le sale petit secret bien gardé de l’Occident depuis que le Président Richard Nixon et son conseiller à la sécurité nationale Henry Kissinger avaient ordonné un « bombardement secret », pour étendre la guerre du Vietnam au Cambodge, au début des années 70, en tuant des centaines de milliers de paysans. 15-17 janvier : réunion, à Paris, des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité (PS) qui débattent du plan australien. Les quelques formes humaines que j’avais entraperçues semblaient incohérentes et s’éclipsaient dans une passage en me voyant. Le Cambodge obtient son indépendance le 9 novembre 1953, à la fin de la guerre d’Indochine. 6 mars : Sihanouk condamne la décision du Mouvement des Non Alignés de laisser le siège du Cambodge vacant au sein de l’organisation. 27 janvier : signature des accords da Paris sur le Vietnam. 15-18 janvier : attaques KD de villages vietnamiens situés dans les mêmes provinces ainsi que celui d’An Giang. On considère généralement que c’était là provoquer une fausse panique. Juillet : violents incidents à la frontière khmero-thaïlandaise. 22 septembre : la RPK déplore 219 violations de ses eaux territoriales par des vaisseaux de guerre thaïlandais et 46 violations de son espace aérien par des avions des forces aériennes thaïlandaises. C’est un gage d’espoir pour les travailleurs du monde entier. Il meurt à Tuol Sleng un mois plus tard. », UN CRIME DU MAOISME QU’IL LUI RESTE A RECONNAITRE, C’est sur les conseils de Mao Tse Toung, lancé dans le « Grand bond en avant » et la « révolution culturelle » contre les travailleurs et les citadins que les Khmers rouges ont mené leur propre contre-révolution contre les villes. L’organisation reste muette sur les violations des droits de l’homme dans les camps FNLPK et KD. 21 janvier : la Thaïlande annonce qu’elle continue de reconnaître le KD. Le PCK refuse la damande vietnamienne d’entamer des négociations. En 1975 le Laos devient communiste également. La question de savoir comment et dans quelle direction peut avancer un peuple dont ses propres origines demeurent incomprises est … 17 octobre : l’Assemblée générale des Nations Unies adopte sans vote le principe de la représentation du Cambodge par le GCKD. Combats également dans les provinces de Kompong Chhnang, de Kampot et de Kompong Speu d’où fuient 20000 personnes qui constituent désormais une nouvelle catégorie de réfugiés : les personnes déplacées de l’intérieur du pays. Autour de 1968, vague de grèves d’ouvriers et d’ouvriers agricoles. En avril 1975, avant l’entrée des « révolutionnaires » triomphants, les docteurs français craignaient l’arrivée imminente d’une épidémie de peste bubonique, de choléra ou de fièvre typhoïde. 16-18 février : à Vientiane, 5e conférence des ministres des affaires étrangères de l’lndochine avec le Vietnamien Nguyen Co Thach, le Cambodgien Hun Sen et le Laotien Kamphai Boupha. 8 novembre : premier pays occidental, la Grande-Bretagne reconnait la realité du retrait vietnamien. A l’ordre du jour, la proposition australienne fortement élaborée depuis sa première formulation et rassemblée dans un document de 150 pages intitulé « Red Book ». 24-28 juillet : première rencontre informelle de toutes les parties cambodgiennes à Bogor (lndonésie) : la cocktail party sera appelée "Jakarta Informal Meeting "ou JIM.